samedi 15 septembre 2018

L'été de mes 60 ans (3)


Épisode 3 - 25 juillet - “Vallo”

Sommaire de la série :
Épisode 1Épisode 2Épisode 3Épisode 4Épisode 5Épisode 6Épisode 7Épisode 8

Vallo ? Rien à voir avec une ex-ministre de l'éducation nationale, ni avec une ex-première dame. Non, “Vallo” est le diminutif de Vallorcine, et désigne la jolie falaise d'escalade (90 m de haut) située à deux pas de la gare homonyme, sur la commune dont le nom viendrait du latin vallis ursina, “Vallée des Ours”.
C'est Zian qui m'avait convaincu d'aller “faire des gammes” sur ce granite d'apparence lisse et pourtant “prisu”. Nous gravirons deux itinéraires. D'abord une combinaison de trois itinéraires se terminant par l'élégant “Pilier de Vallorcine”, à base de dalles fendues de minces fissures opportunes en 4b/4c. À nos côtés résonnent de nouveau des phrases en anglais, preuve s'il en était besoin, que les anglophones sont nombreux, y compris dans la Vallée des Ours (bears) – Stuck inside of nos dalles with the dévisse blues again (les dylaniens apprécieront… ou pas !).


Seconde partie dans laquelle je retrouve avec surprise de très vieux réflexes enfouis depuis des décennies dans les recoins de mon cerveau de monchu : “Courage… dülfons !” propose une vraie “dülfer”, technique athlétique qu'a priori j'apprécie peu, qui, ce coup-ci, fonctionne, pour une dizaine de mètres d'opposition résolue et sans repos. Un 4c/5a finalement réjouissant. En descendant en rappel, je reconnais les dalles de la voie “Traces de grizzli”, où j'avais bataillé dans les années quatre-vingt avec Gilbert ou Christian (6a+).


Allons ! Il est temps de rentrer à Villeurbanne compter les aspirateurs, épilateurs, yaourtières et fontaines à bière pour un de mes fidèles clients, avant de retourner là-haut pour le prochain épisode.

Remerciements à Zian pour les photos (et l'assurage !)