samedi 23 août 2014

Le petit paradis du petit Belvédère

“Improbable” ? Le terme est à la mode. À ne pas confondre avec “impossible”. Et pourtant ! En cet été à la météo exceptionnellement capricieuse, avec un calendrier ne laissant que quelques jours de disponibles, la “probabilité” de retourner en montagne nous paraissait bien ténue. Benoît serait dans la vallée du 18 au 21, et je ne sus qu'au dernier moment que je pouvais me libérer… Il fallait enfin que notre guide puisse nous consacrer une journée. Le 18 avait été choisi un peu au hasard…

Ça commençait mal : en dépit d'un beau temps radieux, le téléphérique des Grands Montets avait ouvert en retard. Un vent à 80 km/h en était la cause, soufflant depuis le sud-ouest. Notre objectif, la petite aiguille Verte, semblait bien compromis. Les tickets sont néanmoins achetés. Alea jacta est.

Là-haut, l'ambiance n'a rien de “bucolique”* : une cordée semble avoir renoncé à la petite Verte ; des vagues de neige volante balayent les alentours de la rimaye à toute allure. On imagine aisément l'inconfort du secteur… Que faire ?


Zian, notre guide, a plus d'un tour dans son sac – outre le matériel d'escalade. Nous nous équipons à proximité d'un dameur, non par amour pour l'engin, bien peu “mountain wilderness”, mais pour la simple raison qu'il nous abrite du vent…


Trop de vent côté petite Verte ? Qu'à cela ne tienne, nous partons sur le versant opposé, poussés par une jolie brise – comme dirait le capitaine Haddock. Zian le sait : la rimaye du col des Grands Montets est cette année détestable. Elle pourrait nous interdire l'accès au glacier des Rognons. Il n'en est heureusement rien, et elle est franchie in extremis, tout contre les rochers, ultime passage “improbable”.

Le sourire nous revient, dans une belle neige immaculée toute récente. Au fait, où va-t-on ? Au refuge d'Argentière, dont c'est l'une des voies d'accès ? Pas du tout. Zian a proposé une petite course connue des guides, mais peu répertoriée, répondant à la dénomination attrayante de “Petit Belvédère”. Cette nervure orientée grosso modo nord-est descend du sommet de l'aiguille des Grands Montets en direction du glacier d'Argentière. J'en ai une petite idée pour en avoir gravi l'ultime ressaut quelques années auparavant.
Nous allons cette fois la gravir presque intégralement, en s'approchant du fil de l'arête, le long de deux ressauts reliés par une section en neige bordée de petites aiguilles de granite.


En face, le Chardonnet (3824 m). Juste à gauche, l'arête du Petit Belvédère, que nous allons contourner en passant sous la petite aiguille bien visible.


Un amoncellement de granite qui ne manque pas d'allure ! Zian se dirige vers l'attaque, située sous un énorme bloc en surplomb.


Les apparences sont trompeuses : pour se rétablir sur l'écaille grise, un bref exercice de “dry-tooling” est recommandé, piolet coincé dans une fissure. Puis il suffit de traverser vers la gauche, là où Zian a établi un relais sur coinceurs, et conseille ses clients sourire aux lèvres… Se moquerait-il ? Il n'oserait pas !


Le relais (et-châteaux**) propose en prime un confortable siège. Benoît observe la progression de notre guide, ignorant malgré lui l'aiguille d'Argentière et le glacier homonyme, paysage de rêve.


Très jolie longueur d'une vingtaine de mètres, garnie juste ce qu'il faut de neige pour faciliter la progression dans une cheminée étroite et rectiligne. Le relais est établi sur becquets, dans la plus pure tradition Charlet-label 4 générations ® (dixit notre guide).


Au-dessus, louvoiements dans des blocs, selon inspiration du guide, que les clients suivent sans barguigner, évitant toute improvisation. Les crampons crissent sur le rocher, il est bienvenu de balayer devant soi pour examiner le granite sous-jacent. Tout cela est agréablement ludique !


Encore une longueur “père Noël”*** et nous débouchons au sommet du premier ressaut. Le second est rejoint par un cheminement aisé dans la même neige immaculée que précédemment.


Même si le soleil donne, la température reste basse : le vent climatise l'atmosphère, venant buter contre l'arête, à quelques mètres de nous.


Le second ressaut est plus aérien, car nous allons progresser sur le fil, ou à proximité immédiate. La Verte se révèle alors à nos regards – du moins lorsque nous ne cherchons pas les prises.


Le passage le plus délicat de la course est probablement cette cheminée étroite, au rebord droit assez lisse, dans lequel la “lecture du rocher” exige de prendre du recul – serions-nous presbytes ? Point de salut au fond de la fissure. Un coincement de pied gauche, un peu d'adhérence du droit, et ça devrait passer. Une cotation de 3c, voire 4a – à confirmer par les répétiteurs comme disent les topos vintage.


Au-dessus, c'est un nouvel épisode “danse avec les blocs”, avant de rejoindre à nouveau le fil de l'arête, sur une petite vire aérienne. De là, une dernière longueur en cheminée conduit à une antécime…


…ou un avion nous salue, tandis que la Lune trône juste au-dessus du chapeau (mythique) de Zian.
(Vous pouvez zoomer en cliquant sur la photo afin d'observer ces phénomènes surnaturels).


La dernière partie de l'itinéraire n'a rien de “sauvage”, reconnaissons-le. Tout au plus aurons-nous la satisfaction de procéder comme à l'aiguille du Midi : enjamber la rambarde de la plate-forme sommitale, au mépris du vide abyssal qui nous entoure (du moins est-ce le message que nous tentons de faire passer, personne n'étant présent pour le recevoir, contrairement à l'aiguille du Midi précitée, argument supplémentaire pour choisir les Grands Montets pour votre prochaine expédition touristique. Nous allons fermer la parenthèse bientôt, c'est promis. Ici :)


Au générique, de gauche à droite : Zian, le guide, Benoît et Jean-Luc, les monchus****.
Sans oublier “les” Verte, grande et petite, tout à gauche de la photo.

Et en prime, parce que nous aimons nos lectrices et lecteurs, un petit topo, sachant que les cheminements possibles sont nombreux. À ne pas prendre au pied de la lettre : l'épaisseur du trait peut recéler des prises cachées…

L'arête du Petit Belvédère à l'aiguille des Grands Montets (3297 m), pour une ascension de 150 mètres environ, variée et amusante, à entreprendre plutôt par bonnes conditions d'enneigement (déconseillé si trop sec).

On peut évidemment éviter le premier ressaut, ce qui est dommage si l'arête est l'objectif principal. Au début du second ressaut, une fissure (non équipée) semble utilisable, moyennant une escalade de 4c ou 5a (évaluation “à vue” sans la gravir).

Voir aussi l'itinéraire sur Camp To Camp : http://www.camptocamp.org/routes/551915/fr/aiguille-des-grands-montets-arete-du-petit-belvedere

GLOSSAIRE (parce que nous tenons à contribuer à l'enrichissement du veau qu'a bu l'air des internautes)

* Bucolique : campagnard et tranquille, au milieu des moutons, des herbages et des bergères.
** Un relais “et-châteaux” se distingue par son confort et sa vue imprenable.
*** En termes techniques : cheminée en conditions hivernales, remplie de cadeaux abandonnés.
**** Alpinistes conduits par des guides, se révélant, selon leur humeur, des sarpés ou des lanciers.

lundi 19 août 2013

Aiguille de la Vanoise, traversée ouest-est


Vue de profil, l'aiguille de la Vanoise a fière allure ! L'arête qu'Émile – notre guide – a proposé de gravir ce jeudi 15 août paraît bien impressionnante depuis les Barmettes…

Nous attaquerons l'escalade au-dessus de raides pentes herbeuses (flèche).
En attendant, il faut patienter environ deux heures, le temps de s'échauffer dans une marche d'approche régulière, le long de beaux sentiers. Nous passerons au voisinage du Moriond avant de décrire un arc-de-cercle pour contourner les escarpements qui soutiennent la naissance ouest de l'arête.

Quel bel objectif, en tout cas, que l'aiguille qui porte le nom du superbe massif qui l'environne. De quoi méditer !

Vue sur son flanc sud, l'aiguille change d'allure du tout au tout, comme si elle plaisantait avec ses prétendants. Une longue, très longue arête sommitale se révèle. Il suffit de regarder cette photo pour comprendre la différence entre une “traversée” d'aiguille et une classique “ascension”.


La flèche indique l'attaque, qui offre une première longueur sur de belles dalles couchées, où le soleil nous accueille avec opportunité après la montée soutenue par un vif vent d'est.


Équipés de pied en cap – baudrier, casque, chaussons – nous observons Émile dérouler une trentaine de mètres de corde. Le contact avec ce beau calcaire gris nous rappelle combien les semelles des chaussons adhèrent, comme par magie, au grain du rocher.


L'arête se redresse. Ce n'est pas parce que l'on “traverse” qu'il n'y a pas de montée. Le soleil, plein est, a émergé de la Grande Casse et va rester dans l'axe de notre progression.
Derrière nous, deux cordées ont commencé à leur tour l'escalade et relayent en haut des dalles.


Le passage suivant est l'occasion de citer la formule célèbre, qui galvanise nos énergies : “La paroi, verticale, se redressait encore” (j'exagère, mais il y a de ça). Benoît observe avec attention la progression d'Émile…


Et c'est la “surprise du chef” : un passage plutôt biscornu, absent des topos en tant que tel, et pourtant assez difficile. Une échancrure étroite, légèrement déversante, se franchit avec un bon point d'aide (“horreur, malheur” diraient les puristes) et un mouvement que l'on peut qualifier de “violent” – oui, on le peut !


Ma position de troisième de cordée, à quelques mètres de Benoît, me fait jouer un rôle paradoxal. Je tente de lui donner le “mode d'emploi” du passage… sans l'avoir franchi, et pour cause. Quand vient mon tour, il me faut appliquer mes conseils si possible. Ce coup-ci, ça collait : un vif mouvement en se poussant sur le pied droit, et la surprise est surmontée.

Après une heure trente de grimpe dans ce style, varié, aérien et souvent amusant, nous approchons du sommet ouest, orné d'étranges “becs” sculptés par l'érosion. À notre gauche, on plonge dans la paroi redoutable du versant nord, où se déroulent des voies aux noms évocateurs, au premier rang desquelles la “voie Desmaison”. Brr !


Émile manœuvre les cordes avec maestria, installant moult relais pour notre confort et notre sécurité. Nous suivons, toujours admiratifs pour ces techniques peu valorisées et pourtant cruciales.

Et nous prenons pied sur le sommet Ouest, orné d'un cairn et spacieux – adjectif que nous devrons bannir de notre vocabulaire dans les heures qui suivront. La crête qui démarre ensuite en donne un avant-goût.


Pile dans l'axe de l'arête, sa majesté la Grande Casse, qui restera la ligne de mire de la course jusqu'à son terme. Un voisinage qui n'est pas pour nous déplaire !


Les guides le disent souvent, avec humour : “On n'a pas des métiers faciles !” Grimper en tête, assurer les clients, leur soutenir le moral et… aller prendre des photos depuis des endroits exposés.


Mais c'est la corde qui mérite toutes les attentions. Soigneusement “lovée”, elle s'attachera (ha ! ha !) à se dérouler sans accrocs pour notre protection.


Si les prises sont bel et bien présentes, la plongée du regard dans le vide du versant nord (à gauche), donne la mesure de l'ambiance : le trait blanc tout en bas est le large chemin d'accès au refuge du col de la Vanoise, près de 600 mètres sous nos pieds… Mieux vaut regarder où on les mets, ces pieds.


Alors, quand il s'agit de marcher sur ce petit “trottoir” d'altitude, on ressent quelque peine à imiter Émile, qui se déplace là-dessus comme s'il allait acheter sa baguette de l'autre côté de la rue. Avouez que l'esthétique de cette aiguille de la Vanoise a de quoi mettre le cœur en joie.

Il ne faudrait pas s'y tromper. Qui dit “traversée” ne dit pas forcément un cheminement strictement horizontal, comme la photo précédente pouvait le laisser penser. De fait, le point culminant étant franchi, l'arête a tendance à descendre, en une succession de petits ressauts spécialement aériens. L'auteur de ces lignes bénéficie alors de l'immense privilège de partir le premier, à la découverte des prises cachées. Ce qui s'appelle “faire des pieds et des mains”. Émile, quant à lui, manœuvre sans cesse les cordes afin de ménager des points d'assurage, puis doit les “rappeler” à lui avant de poursuivre.


L'ambiance pour le moins aérienne n'empêche pas Émile de dispenser quelques commentaires, gestes à l'appui. Que ne faut-il pas faire pour rassurer les second et troisième avant qu'ils ne le rejoignent.


Le final de la traversée est époustouflant. L'arête, devenue lame de couteau – ou presque – fait son baroud d'honneur, toujours sur fond de Grande Casse. La grande classe serait-on tenté d'ajouter. Ces moments appartiennent à ceux qu'on n'oublie jamais, mêlant beauté et ce petit serrement des tripes que le vide environnant ne manque pas d'occasionner…


Allez ! On double la photo. En hauteur, ça rend encore mieux. Si, à droite, quelques dizaines de mètres nous séparent du plancher des vaches (pour vaches agiles, cependant), à gauche, c'est toujours la plongée directe sur des centaines de mètres de paroi. Heureusement, le cheminement invite à passer sur la droite, mains sur l'arête, pieds en adhérence sur le calcaire rugueux.


Les deux “monchus”, heureux comme tout, n'oublient pas de bien se tenir aux reliefs, en dépit des exhortations du guide-photographe (“Allez ! Sans les mains, cette fois, on la refait”).


Deux bouts de doigts pour assurer l'équilibre, quand même, faudrait “voir à voir” comme disait mon grand-père.


Eh bien voilà ! Cette fois, c'est bien “sans les mains”… l'espace de quelques secondes.


Voici ce que pouvait voir Benoît du côté ouest. Le premier de cordée de celle qui nous suivait, en train de traverser, en plein “gaz”.


Après quelques pas dans les pentes qualifiées de “débonnaires” dans un topo que nous ne nommerons pas, nous compatissons aux efforts des deux seconds de cordée qui abordent la petite brèche très aérienne qui nous avait occasionné quelques hésitations en dépit d'une “échelle à becquets” d'apparence évidente…


Nous ne vous dirons pas où c'est, vous chercherez par vous-mêmes, hein ! Émile a tenu à nous faire visiter les ruines de l'ancien refuge, encore visibles. Certes, on n'y passerait pas la nuit. D'ailleurs, le “nouveau” refuge est, lui aussi, en cours de rénovation. Les anciens “Algeco” du refuge du col de la Vanoise vivent en effet leur dernière saison.

Au moment de conclure, que dire ? Qu'on aimerait encore être là-haut, ça oui, plutôt que dans nos plates vallées urbaines. Puisse cet article de blog nous rappeler ces moments d'exception.

Avec mes remerciements à Émile, pour son professionnalisme et sa gentillesse, et à Benoît, pour m'avoir convaincu de faire le déplacement à Pralognan afin de l'accompagner dans cette très jolie course. 

ANNEXE : Considérations sur le choix de l'itinéraire
La traversée de l'aiguille de la Vanoise est “réversible”, en quelque sorte, puisqu'on peut la réaliser soit dans le sens Ouest-Est, comme nous l'avons fait ici, soit dans l'autre sens. De plus, une suite d'antécimes, côté est, permet d'ajouter une section complémentaire à l'ascension. Pour les cordées partant du refuge du col de la Vanoise, cette dernière combinaison semble plus classique. Cependant, à notre avis, descendre par l'extrémité ouest de l'arête est non seulement assez délicat, mais fait perdre de surcroît le plaisir de franchir ses passages à la montée. Ils s'y prêtent en effet. Par ailleurs, si l'on s'arrête au sommet Ouest en venant de l'est, il faut alors parcourir à nouveau l'arête direction est pour trouver une descente, ce qui est moins logique. Conclusion : l'itinéraire décrit ici nous paraît préférable à bien des égards, par sa logique et sa variété dans les passages gravis. Il mérite l'allongement de l'approche, que ce soit en venant du refuge ou en partant du bas. 

On pourra consulter le topo mis en ligne par Benoît sur CampToCamp à cette adresse, ainsi que le compte rendu de notre ascension à celle-ci.

lundi 29 octobre 2012

Les Chéserys : solution du petit jeu

Le récent billet sur les Chéserys proposait un petit jeu.
Retrouver le relais et le spit de départ sur cette photo :


En voici la solution :


Cliquez sur les photos pour zoomer, ce sera plus commode ;-)

mercredi 24 octobre 2012

Blondes chéseries

Le temps nous était compté : une courte matinée pour aller “grimpailler”. Le site des Chéserys, en amont de la vallée de Chamonix, convenait à cette contrainte : une approche brève (1h), une falaise de hauteur modeste (150 m). Guidé une nouvelle fois par Zian, j'ai eu le plaisir de gravir l'une des voies récentes ouvertes sur ces rochers aux ressources infinies (voir notre billet sur la voie Aubade de l'année dernière).

Un groupe de grimpeurs a ouvert à l'automne 2009 trois voies (Jacqueline et André Grobéty, Pierre-Alain Chevalley et Anne-Lise Jost). Pour les baptiser, ils ne se sont pas compliqué la vie, jugez-en : La Brune, la Blonde et la Rousse sont leurs trois dénominations !
Addendum 2014 : j'ai fini par comprendre la raison de ces choix !

Topo en mains, nous avons choisi la voie “La Blonde” car c'est la moins difficile des trois. Aucune interprétation psychanalytique n'en sera tentée ici. Tout juste déplorera-t-on les possibles vexations lorsque, de retour, l'on annonce à sa compagne, rousse par exemple, que l'on a “fait la blonde”…

Haute de 150 mètres, la voie est peu soutenue. Les passages un tantinet techniques sont toujours brefs, presque des “pas de blocs”. Le style prédominant est bien sûr la dalle, avec une sortie plus redressée, qui présente dans la dernière longueur deux courts passages de niveau 5a/5b. L'équipement est généreux. Il faut d'ailleurs s'attacher à bien suivre la ligne des spits, au risque de se retrouver dans du “trop facile” si l'on s'écarte de la ligne d'ascension.

 À l'attaque de “la Blonde”, une… blonde (cigarette) au bec.

La première longueur propose une jolie dalle à petites prises (5a).

Quelques beaux mouvements d'équilibre.

Ambiance d'automne, avec des mélèzes… plus roux que blonds ! À Argentière, la mer de nuages n'est pas encore dissoute.

Recadrage “sport” pour corser l'ambiance…

Même méthode !

Un montage pour rassembler deux clichés et donner une idée du décor somptueux dans lequel nous évoluions.

On reste sans voix – clavier muet – face à tant de beauté…

Le topo proposé ici ne prétend pas à l'exactitude. Quelques prises de notes pendant la montée, et des recoupements avec la description du guide édité par Vamos (François Burnier et Dominique Potard) ont permis de le dessiner. À noter qu'il est possible de descendre en seulement trois grands rappels, à condition de disposer de 50 mètres de longueur de corde.
La cotation se limitant à une seule cote par longueur n'est pas adaptée à cette voie, car aucune longueur n'est soutenue, les passages de 4c et 5a/b étant tous très courts.
La première longueur, sur ce croquis, peut être découpée en deux (relais intermédiaire équipé).

NB : vous pouvez zoomer en cliquant sur l'image pour mieux consulter le document.

Ascension réalisée le 24 octobre 2012 sous la conduite de Zian. Merci à lui ! (Y compris pour les photos).

Une petite devinette en “bonus” : retrouvez le relais et le premier spit de protection sur cette photo de la dernière longueur.

La solution figure dans le billet du 29 octobre.