Prenez quelques instants pour l'examiner : il est assez aisé de reconnaître une tentative de ce qu'on appelle du “phishing” – de l'hameçonnage de naïfs poissons, pourrait-on traduire.
Exemple
Cliquez sur l'image pour zoomer et mieux voir les détails.
De haut en bas :
- “Lettre d'information de votre status” : traduction incorrecte. Un “status”, pour vous, c'est quoi ? Rien du tout. Premier indice.
- “Cher(s) client(e)” : le Trésor Public, l'avez vous remarqué ?, ne s'adresse jamais à vous en tant que “client”. On pourrait le déplorer, mais c'est un fait. En outre, les accords entre parenthèses sont incomplets (il aurait fallu écrire “client(es)”.
- “nous permettre 3 jours ouvrables” : encore du charabia issu d'un traducteur automatique, ou d'un spammeur au français incertain.
- “démarches sécurisé” : “sécurisé” aurait dû être orthographié “sécurisées”.
- Le lien sur lequel on vous demande de cliquer : sans cliquer, bien sûr, passez juste le curseur sur le lien. Dans la plupart des logiciels de messagerie, une étiquette affiche alors l'adresse internet correspondante. “omniventia.es” n'a rien à voir avec impots.gouv.fr. Pas besoin d'être grand clerc pour s'en apercevoir.
Conclusion : placez ce mail dans la corbeille et videz-la sans barguigner.
Corollaire : comme quoi, l'orthographe, ça sert – par exemple à détecter des mails frauduleux !
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