En cette rentrée politique, la question des impôts revient sur le devant de la scène. Tout le monde s'y met. Pierre Moscovici se préoccupe du “ras-le-bol” fiscal des Français, Ségolène Royal parle de “moratoire”, tandis que Jean-François Copé assure que, s'il était au pouvoir, il baisserait drastiquement la pression fiscale. Seuls les écologistes sont à contre-temps en proposant des taxes vertes…
Ces discours sont hémiplégiques ! Toutes ces personnalités savent que l'on ne peut échapper à une limitation des déficits. Dès l'école primaire, on apprend à faire la différence entre recettes et dépenses. Or, toutes se gardent bien d'expliquer comment elles baisseraient la pression fiscale. Car il n'y a pas trente-six solutions : il faudrait bien supprimer des dépenses. Lesquelles ? Mystère et boule de gomme !
À ajouter au programme des “universités d'été” des partis, puisqu'ils y sont tous : petites révisions de “qu'est-ce qu'un budget ?”. Au fait, existe-t-il une “Politique fiscale pour les nuls” ?
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